Monenou-Tokpli, Monenou-Gogo-Kondji, Abossehoé-Afito et Gboto-Amoussime. Ces quatre (04) voies majeures dans la commune de Yoto 3 devraient recouvrer sous peu un aspect moins pénible et se prêter plus agréablement à la circulation. Des travaux de reprofilage et de rechargement ont été lancés par les autorités municipales le jeudi 31 décembre dernier.
« Depuis que je suis né, je n’ai jamais vu de caterpillar (grader, Ndlr) sur cette voie en train de l’arranger », a confié un habitant de Gboto, la trentaine, émerveillé devant le spectacle qu’offrait l’engin qui raclait le sol et nullement gêné par le nuage de poussière qui s’en dégageait. Un sentiment de joie expressif de l’abandon des infrastructures routières par les différentes délégations spéciales qui ont trusté la commune durant trois (03) décennies.
« Depuis les années 98, concernant au moins la voie qui quitte Monènou pour Tokpli, aucun grader n’a été déployé pour la réhabiliter, alors même que c’est une voie commerciale qui reliant notre préfecture à la frontière Togo-Benin séparés par le fleuve Mono. Il y a aussi des carrières qui sont sur la voie », renchérit le maire Kokou Degbe.
D’un coup total de soixante-douze millions cent quatre-vingt-seize mille six cent quatre-vingt-dix-sept (72 196 697) FCFA, à raison de vingt-trois millions neuf cent quatre-vingt-trois mille cent quarante-six (23 983 146) FCFA pour le chantier Monenou-Tokpli, trente et un millions sept cent trente-neuf mille cinq cent cinquante (31 739 551) FCFA pour la voie Monenou-Gogo-Kondji, sept millions quatre cent trente-quatre mille (7 434 000) FCFA pour Abossehoé-Afito et neuf millions quarante mille (9 040 000) FCFA pour Gboto-Amoussime – sa réhabilitation se fait avec la commune de Yoto 1 qui devra assurer d’Amoussime à Tabligbo-, ces travaux sont financés, nous revient-il, sur des fonds propres de la commune. Démarrés formellement le 4 janvier dernier, ils sont censés durer trois (03) mois et donc ces voies reprofilées et rechargées avec de la latérite livrées en avril 2021.
Pour les autorités communales, il s’agit du début de réalisation des chantiers de développement au profit des populations. « Ce sont des voies très importantes dans notre commune (…) Avant qu’on n’en vienne à lancer ces travaux avec la disponibilité des fonds, beaucoup de gens nous ont interpellés nous demandant de les arranger», confie le maire Kokou Degbe, et d’ajouter que c’est un devoir de gratitude envers les populations qui les ont élus pour «les soulager ».